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Photo Aardvark Films
Ca y est, c’est le début de la tournée des avant-premières pour Le Prix du Gaz-une résistance citoyenne.
Le centre culturel de l’ABC de la Chaux-de-Fonds a eu la primeur de la première projection. Un lieu qui me tient à coeur pour plusieurs raisons, mais principalement parce que c’est la salle dans laquelle je crois que j’ai vu tous mes films projetés sur grand écran! C’était donc une belle ouverture que de commencer par l’ABC, avec sa direction chaleureuse, ses aficionados passionné-e-s, et son bistrot chaleureux pour partager les premiers retours spectateurs. Mais, l’avant première étant particulièrement en avance sur la sortie officielle, nous n’avions pas encore de médias pour parler du film, peu de temps pour poser des affiches et presque uniquement les réseaux sociaux pour attirer du monde… J’étais donc assez stressée à l’idée de retrouver une salle potentiellement clairsemée. L’éblouissant soleil qui avait décidé de sortir après des semaines de grisaille ce matin là, a d’ailleurs définitivement mis en berne mon optimisme pourtant assez tenace… et pourtant! Pourtant, 50 personnes ont bien voulu quitter ce magnifique soleil pour venir découvrir le film en salle. Certains parfois venus de loin pour être présents pour cette « première ». Quelle belle surprise dans une période marathon où tout semble fait dans l’urgence!
Merci chers premiers spectateurs et spectatrices, d’avoir répondus présents, d’avoir été généreux et enthousiastes comme vous l’avez été…. d’avoir été touchés par ce combat citoyen, d’avoir trouvé des résonances avec vos propres aspirations, d’avoir envie d’en parler autour de vous! C’était vous le véritable soleil de cette journée! Merci de votre précieuse présence. Et merci à Virginia Catin du collectif citoyen NON AUX FORAGES DANS LE VAL DE TRAVERS et Serge Santiago des verts de m’avoir accompagnée pour répondre aux question du public. Merci aussi aux verts, d’avoir participé à l’organisation de cette séance si particulière.
Le Prix du Gaz-une résistance citoyenne a attiré la foule durant ce week-end de festival. Deux salles à guichet fermé pour venir découvrir la résistance des Neuchâtelois face au projet de forage de gaz dans leurs nappes phréatiques. Sous le brouillard légendaire de Soleure, un public germanophone, francophone, ou anglophone, s’est pressé dans les salles et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils étaient chaleureux!
Quelle ne fût pas ma surprise de les entendre rires aux éclats lors de la séquence très ironique de la présentation des promoteurs! Une salle qui ri, qui réagit, qui vit et exprime son empathie envers les personnages du film sans aucune timidité! Quel cadeau! Les discussions post projection, animées avec talent par Titzian Bucchi, ont été vives et enthousiastes. Plusieurs personnes m’ont approchée pour savoir comment montrer ce film qui est, (je cite une dame de la seconde projection) » une leçon de démocratie! ». Un enthousiasme tellement contagieux qu’il a convaincu un distributeur qui était, lui aussi, dans la salle. Le Prix-du gaz devrait donc être visibles en salles de cinéma à l’automne 2020!!!
Merci aux journées de Soleure de jouer son rôle de mise en relation des acteurs de la branche! Et à Aardvark Films pour leur engagement! Vivement la suite!!!
Très fière de pouvoir vous faire découvrir en version encore in progress, mon dernier court métrage documentaire « L’allié » au festival Les Créatives de Genève!
Lors de la grève des femmes du 14 juin dernier, l’appel à la grève expliquait que toutes les femmes était les bienvenue à participer, excluant sciemment les hommes sis-genre* .
Comme cela ne fait par partie de ma vision du féminisme, j’ai donc décidé de suivre, en cette journée très particulière, un féministe. Car, pour moi le féminisme n’est pas une question de genre, mais une question d’égalité, de respect, de fin de patriarcat… et, si évidemment les femmes en sont les première victimes, je ne comprends pas au nom de quoi les hommes partageant ces valeurs ne seraient pas les bienvenus dans cette bataille essentielle.
Mathias Reynard a donc joué le jeu du matin au soir de cette journée ô combien importante pour l’avancée des égalités entre femmes et hommes dans notre pays, plus qu’en retard sur la question. Merci à lui et à toutes celles ( et ceux) croisés devant mon objectif ce jour-là.
Merci au festival Les Créatives de lui offrir un si joli et si cohérent écrin pour son premier public test…
Rendez-vous à Genève le 19 novembre!
* qui se ressentent tel que le sexe qui leur a été défini à la naissance
Ce fût une très belle soirée, dans le lieu-même où tout à commencé! Une première projection qui se voulait presque familiale, pour boucler la boucle, dans un lieu éloigné des grands centres, mais ô combien symbolique! Car il est rare d’avoir un tel effet miroir en regardant sur l’écran la salle-même où l’on est assis 5 ans après les faits!
Nous avons donc accueilli principalement des Valloniers curieux, des membres du collectif » Non aux forages du Val-de-Travers » ou des politiciens intéressés à revivre ou découvrir cette page de notre histoire collective décisive. Mais, il y eu aussi la surprise de personnes croisées devant l’objectif juste quelques minutes, qui sont venues parfois même depuis la France voisine pour participer à l’événement! Ou de quelques aficionados n’ayant pas peur de faire du rail ou de la route pour partager ce beau moment.
En tout, plus d’une soixantaine de personnes nous ont donc rejoint pour se remémorer la bataille, partager leurs souvenirs ou découvrir avec étonnement les bras-de-fer qui eurent lieu pour sauvegarder notre eau potable.
Une discussion avec Virginia Catin, Fabien Fivaz, Serge Santiago et moi-même, a permis de faire le bilan et de prendre conscience des progrès réalisés dans la société en 5 ans. Par exemple, le principe de réchauffement climatique qui était une notion très vague pour le commun des mortels et insuffisamment porteuse pour être un argument de poids contre la recherche d’hydrocarbures auprès de nos politiciens il y a 5 ans, serait aujourd’hui un argument phare! Et le sentiment partagé d’avoir réussi quelque chose d’essentiel grâce à la pugnacité de toutes et tous , qui rentre en totale résonance en cette fin 2019 avec tous les autres échos de mobilisation citoyennes à travers le monde. Ce qui s’est passé chez nous il y a cinq ans, se passe partout ailleurs…. malheureusement pas toujours avec une fin heureuse. Partager ce film au plus grand nombre est une manière de donner des clés pour tous ces autres qui combattent de la même manière, en leur disant: ne lâchez rien, mobilisez-vous, et peut-être, comme nous, vous réussirez à éviter le pire…
Merci à Bertrand Chollet et son équipe du Colisée de Couvet, ainsi qu’aux Verts d’avoir permis cette enrichissante soirée… vivement la prochaine!
Alors qu’en Suisse le débat fait rage pour la sauvegarde de notre Bien Commun Audiovisuel attaquée par l’initiative #NoBillag, Les Regardiens s’engagent contre cette destruction de notre culture et de notre patrimoine commun.
Cette initiative propose de stopper et d’interdire définitivement tout service public audiovisuel. Cela veut dire arrêter net au premier janvier 2019 plus de 60 chaînes de radio et télévisions en Suisse qui n’auront pas de quoi survivre économiquement sans la redevance publique !!! Plus de 13500 emplois directs sont en jeu, sans compter tous les emplois indirects liés au médias de notre pays. Mais le problème va bien au-delà de ces emplois et des structures radio et télévision.
En effet, le pot commun provenant de la redevance audiovisuelle est la seule garantie de garder des points de vue locaux, suisses, forts et INDEPENDANTS! ( indépendants financièrement, mais également au niveau de ses points de vues. L’Etat n’ayant aucune ingérence dans les médias de service public de la SSR de part le système de collecte via un organisme indépendant (actuellement Billag, mais qui sera remplacé par Serafe). La redevance provenant d’un pot commun à tous les Suisses, elle est protégée de facto d’une mainmise trop importante d’investisseurs privés ou d’annonceurs tentés d’influencer les programmes.
L’initiative No Billag, propose de CHANGER LA CONSTITUTION SUISSE pour INTERDIRE toute redevance audiovisuelle par taxe ou impôt et supprime l’article obligeant les télévisions à fournir à tous un service public de qualité quelque soit le territoire suisse de diffusion! (rappelons au passage que la Suisse compte pas moins de 4 langues nationales qui sont toutes, aujourd’hui, représentées par nos médias de service public).
En clair, ce que propose #NoBillag, c’est de détruire l’outil que les Suisses ont collectivement construit et alimenté depuis des années pour se raconter librement, afin de le vendre aux plus offrants (qui n’auront PLUS DE MISSION DE SERVICE PUBLIC!). Bonjour les fake news, la pub à foison toute les 10 minutes et les chaînes de programmes inutiles et peu chers comme les talkshows au contenu façon Hanouna! Ou pire, les programmes de propagande des partis X ou Y, les émissions de consommateurs sponsorisées par des marques intéressées… Bref, des points de vue biaisés dans l’intérêt des diffuseurs.
Est-ce vraiment imaginable de garder une démocratie directe dans ces conditions? De garantir un accès informatif neutre et culturel de qualité à tous ? NON.
On peut remettre en question la manière dont la redevance est prélevée, son montant, sa distribution, car tout n’est jamais idéal. Mais ne détruisons pas l’outil qui nous permet de nous raconter tous ensemble, sous l’influence fallacieuse de quelques ultra-libéraux intéressés à détruire notre Bien Commun à toutes et tous sous prétexte de ne payer que ce que l’on consomme.
Car, même sans télévision nous profitons toutes et tous au quotidien de l’influence de médias indépendants et neutres. Ceux qui nous informe de ce qui se passe chez nous et ailleurs chaque jour en 4 langues et ce, quelque soit notre lieu de vie en garantissant des informations neutres pour prendre nos décisions de vote, par exemple. Sans notre audiovisuel commun, il ne resterait que les chaînes privées ( sport et séries), la presse écrite (malheureusement de plus en plus moribonde ou fusionnée dans de grands groupes ravis d’exercer leur influence, comme par exemple Christophe Blocher, qui a mis la main sur 25 journaux gratuits en Suisse-Allemande) ou Internet (la reine des fake news et autres théories du complot, alimentées par des pseudo sites journalistiques et des bloggers qui n’ont, contrairement aux journalistes, aucune formation journalistique qui présuppose de vérifier ses sources et de justifier ses informations) pour nous renseigner sur le monde. Mais surtout, nous n’aurions plus les moyens de donner notre avis, notre opinion, de débattre publiquement les questions posées par les votations: nous n’aurions plus les moyens de construire ensemble notre pays.
Une démocratie directe comme la Suisse ne peut se permettre de vendre au plus offrant son image, ses points de vue et son histoire ( la SSR gère la quasi totalité de nos archives télévisuelles)… sans risquer de perdre sa démocratie. C’est pour cela qu’il est essentiel de refuser cette initiative et de voter NON le 4 mars prochain.
N’oublions pas les mots de Tim Cook, patron d’Apple…
« Quand c’est gratuit, c’est vous le produit »
Pour en savoir plus: https://non-nobillag.ch
juin 29, 2017 - Commentaires fermés sur DUBLIN présélectionné au New Zealand Film Awards
DUBLIN présélectionné au New Zealand Film Awards
Nous avons le plaisir de vous annoncer que DUBLIN est présélectionné aux
… à suivre…
We are pleased to inform you that DUBLIN has been preselected for the
… to be continued…
juin 09, 2017 - Commentaires fermés sur Avant Première DUBLIN à Couvet
Avant Première DUBLIN à Couvet
Jeudi 8 juin 2017. Après trois jours de fraîcheur, il faisait à nouveau un temps radieux et doux. Dans tout le canton, c’était le soir où tout le monde semblait s’être donné le mot pour concurrencer les attrayantes terrasses au bord de l’eau pour organiser un événement; portes ouvertes, vernissages, projections spéciales… ce cher Facebook me proposait pas moins de 6 événements auxquels participer!
Et, nous avions choisi ce jour-là pour faire l’avant-première de Dublin et parler des accords du même nom, dans une salle obscure, à 40 minutes des centres névralgiques du canton ?!
C’est donc avec peu d’illusion que nous avons tout de même rassemblé master du film et bouteilles pour l’apéro et que nous nous sommes rendus à Couvet pour préparer la soirée.
Accueillis chaleureusement par Bertrand Stoller qui nous mettait gracieusement la jolie salle du Colisée à disposition pour cette soirée, notre doute fut estompé vers 19h30 avec l’arrivée d’une quinzaine de personnes, puis totalement jeté aux oubliettes devant l’arrivée de plusieurs petits groupes qui se dirigeaient vers le cinéma. Au final, près de 80 personnes sont venues nous rejoindre!!
Durant la discussion, Vincent Schlatter, chef de l’office social de l’asile en premier accueil, Jean-Philippe Jubin responsable du centre d’accueil de Couvet et Louise Wehrli, de l’association Droit de Rester, ont pu décrire leur travail et leurs rôles respectifs dans le complexe système de l’asile en suisse et dans lequel les accords Dublin ont un poids considérable.
Un des moments forts fut celui où Fehmi Kaçan, réfugié kurde de Turquie, prit la parole pour raconter l’imbroglio administratif dans lequel il se démène depuis près d’un an et demi.
Déjà réfugié en Irak depuis des années pour fuir les persécutions dont il était victime en tant que kurde en Turquie, cet infirmier s’occupait régulièrement des nombreux blessés dus à la guerre ou aux attentats sur le sol irakien. L’Etat Islamique gagnant du terrain et menaçant toujours plus les kurdes de cette région, il se décide, il y a deux ans, à rejoindre son frère, déjà en établi en Suisse depuis des années.
Passant par différents pays pour atteindre la Suisse, il a été « dubliné » par les autorités dès les premiers mois de son arrivée, la première trace de son périple ayant été enregistré en Bulgarie.
Fehmi Kaçan nous a expliqué qu’il ne remettait pas en cause son obligation à se soumettre au renvoi Dublin, mais qu’il remettait en question le pays vers lequel il est censé se rendre. En effet, la Bulgarie est un pays allié de la Turquie et rien ne lui garantit qu’il ne serait pas renvoyé vers cette dernière par les autorité bulgares une fois sur leur sol. Mais ses nombreux courriers pour tenter d’expliquer ce risque n’ont a l’heure actuelle toujours pas convaincus. Soutenu par l’association le droit de rester, il tente comme il peut de faire valoir son droit à la sécurité pour éviter ce renvoi…
Une situation parmi des milliers de cas de renvois Dublin spécifiques, souvent malheureusement traités de manière automatique… et qu’il est souvent délicat à gérer pour les personnes directement au contact des demandeurs d’asile, comme les équipes des centres de premier accueil.
Ces dernières ont l’obligation d’appliquer ces directives qui peuvent parfois sembler arbitraires, tout en ayant conscience des situations particulières de chacun. Une situation pas toujours évidente à vivre. C’est pourquoi, et M. Jubin l’a très bien exprimé, elles essaient de se concentrer uniquement sur le présent: sur ce moment si particulier où les demandeurs d’asile sont dans cette attente administrative à la fois pleine de promesses et de doutes. Au quotidien, le débat sur ces accords n’a pas sa place. Seule compte la manière d’être des uns et des autres pour gérer l’attente, avec une seule philosophie : être le plus humain possible…
La famille Jafari et d’autres acteurs du film étaient également présents pour rencontrer les spectateurs et partager leur expérience de vie dans les centres et leur expérience du tournage. Un bel échange, à l’image de l’ouverture dont avait déjà fait preuve l’office social de l’asile en premier accueil en ouvrant ses portes au tournage et qui a permis aux spectateurs d’échanger et de se rencontrer jusqu’à tard dans la soirée…
Un immense merci à tous ceux qui ont permis cette soirée et ce film, sans lesquels rien de tout cela n’aurait été possible. Et tout particulièrement: aux intervenants, à Bertrand Stoller pour la projection, à Kevin Nebel pour la délicieuse absinthe et à Farzaneh Piran pour la traduction au pied levé!
mars 24, 2017 - Commentaires fermés sur DUBLIN… de la poésie…
DUBLIN… de la poésie…
Plus que quelques jours pour finaliser le film dans sa version officielle … Après des semaines de montage, c’est à nouveau au tour de Gholam d’entrer dans la danse de la postproduction avec l’exercice ô combien difficile de l’enregistrement de la voix off. Une voix off qui était légèrement poétique en Français pour la version courte, mais qui, traduite en farsi, devient de la pure poésie. Seul problème, dans la culture persane, qui est encore un des terreaux les plus fertiles de la poésie contemporaine, un poème se doit d’être lu d’une manière bien différente d’un texte plus ordinaire. On déclame la poésie, on ne la lit pas… Ce qui, dans la vie peut-être très beau, mais qui, dans mon projet, sort le spectateur de l’émotion intérieure de mon personnage et met une distance trop importante entre le texte et les spectateurs….
C’est donc avec tact qu’il faut adapter la chose pour qu’elle forme un ensemble cohérent quelque soit la langue de diffusion… Et c’est grâce au talent de notre incroyable traductrice Farzaneh Piran de l’association papillon, qui aide Gholam à intégrer toutes ces notions complexes de rythme, de ton et de diction poétique, que nous arrivons petit à petit à trouver un compromis entre une tradition perse très pointue et des sensibilités occidentales beaucoup moins habituées à cette manière de parler… Une expérience étonnante et très enrichissante, qui nous amène tout en délicatesse vers la finalisation de ce beau projet…
mars 09, 2017 - Commentaires fermés sur DUBLIN… courgemétrage
DUBLIN… courgemétrage
Beaucoup d’émotions samedi dernier au Temple du Bas de Neuchâtel où avaient lieu les projections des 30 films sélectionnés pour le Courgemétrage 2017. Seules contraintes: un périmètre de tournage précis ( le fameux home Bâlois) et 2 jours de tournage pour un film de 5 minutes. 42 équipes inscrites, 30 films en compétition et une sélection de courts-métrages comme on aime: libres, éclectiques, barrés, drôles, décalés, touchants ou complètement WTF! Une belle preuve qu’hors de contraintes de diffusion, la créativité est sans limites et… que le public en redemande! Car, comme l’a bien résumé le délirant présentateur de la soirée, Chris Mukuna « j’aime les courgemétrages car c’est du vécu, c’est la réalité, c’est vrai ! Quand tu regardes un courgemetrage, tu te dis : Hein ? J’ai pas compris… Mais, tu adores ça! ».
Cette partie déjantée fait totalement partie du concours et d’un certain état d’esprit génialement déglingué qu’on trouve assez souvent par ici…
la version spéciale de DUBLIN, crée spécialement pour l’exercice était donc par définition un peu trop sérieuse… mais l’idée de base était justement de surprendre le public habituel en lui proposant une rencontre dans un autre registre… Et quelle rencontre!!! Des tonnes d’applaudissements pour la famille Jafari qui est montée sur scène pour recevoir…
LE PRIX DU JURY
Et… LE PRIX DU PUBLIC
Une très belle récompense pour ces 5 mois de travail et un magnifique message:
l’ouverture à l’autre…
Au nom de toute l’équipe du film: MERCI!!!
Et Merci particulièrement à Patrick Tresch pour l’image, Théo Viroton pour le son, Harold Squire pour la musique, Farzaneh Piran de l’association papillon pour la traduction en farsi, la famille Jafari bien sûr, tous les figurants, les centres de premiers accueil de Couvet et Tête de Ran, Le restaurant le Globe, Sonosax, Comem+, et le bar King et tous ceux qui nous ont aidé pour réussir à réaliser ce film! Ces prix sont aussi les vôtres! Et j’espère qu’ils pousseront suffisamment pour que nous puissions les partager…
Merci également au photographe Sébastien Monachon pour les souvenirs et aux organisateurs pour le festival…
Cela nous donne de l’espoir pour la version officielle à venir…