Dans la neige et le froid, des dizaines de courageux ont bravé les intempéries pour venir à l’ABC voir les films des réalisateurs et réalisatrices neuchâtelois/es qui présentaient durant tout le week-end leurs derniers films au festival BiBi.
Une intéressante sélection, dans laquelle se trouvait NON, projeté en public pour la première fois. Toujours un sentiment de stress et d’attente, face aux critiques… Non a été bien accueilli et m’a fait la surprise de provoquer beaucoup de débat au sein de mes contemporains, hommes ou femmes, qui semblent se reconnaitre dans les questions soulevées par le film. Un débat parfois vif qui remet en avant les attentes différentes entre hommes et femmes, les clichés et les instincts, les pertes de repères et les blessures, mais avant tout le fait que nous devons tous inventer notre chemin affectif qui ne peut plus se contenter des références antérieures…
Invitée à participer à une table ronde sur les premiers films, avec d’autres réalisateurs neuchâtelois, cela a été l’occasion de parler de la différence entre l’image du métier tel qu’on l’imagine avant de l’exercer et la réalité bien différente une fois son diplôme d’école de cinéma en poche.
Beaucoup de questions du public, des réponses des uns et des autres intéressantes et constructives. Un beau moment.
Quelques jours plus tard, Non faisait partie des films retenus pour une seconde diffusion à la Case à Choc de Neuchâtel dans le cadre d’une séance Cinéma minimum, mis en place par Delphine Jeanneret. L’occasion de présenter ces courts métrages de “ la relève” aux policitiens locaux et au public neuchâtelois curieux de découvrir ce qui se réalise localement et parfois dépasse largement les frontières…