Le Prix du Gaz-une résistance citoyenne a attiré la foule durant ce week-end de festival. Deux salles à guichet fermé pour venir découvrir la résistance des Neuchâtelois face au projet de forage de gaz dans leurs nappes phréatiques. Sous le brouillard légendaire de Soleure, un public germanophone, francophone, ou anglophone, s’est pressé dans les salles et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils étaient chaleureux!
Quelle ne fût pas ma surprise de les entendre rires aux éclats lors de la séquence très ironique de la présentation des promoteurs! Une salle qui ri, qui réagit, qui vit et exprime son empathie envers les personnages du film sans aucune timidité! Quel cadeau! Les discussions post projection, animées avec talent par Titzian Bucchi, ont été vives et enthousiastes. Plusieurs personnes m’ont approchée pour savoir comment montrer ce film qui est, (je cite une dame de la seconde projection) » une leçon de démocratie! ». Un enthousiasme tellement contagieux qu’il a convaincu un distributeur qui était, lui aussi, dans la salle. Le Prix-du gaz devrait donc être visibles en salles de cinéma à l’automne 2020!!!
Merci aux journées de Soleure de jouer son rôle de mise en relation des acteurs de la branche! Et à Aardvark Films pour leur engagement! Vivement la suite!!!
décembre 19, 2019 - No Comments!
Le Prix du Gaz-une résistance citoyenne, sélectionné aux 55èmes Journées de Soleure
Très heureuse de vous annoncer la sélection du Prix du Gaz-une résistance citoyenne, aux 55èmes journées de Soleure!
Une belle reconnaissance pour ce travail engagé de longue haleine, qui témoigne de la résistance de mes concitoyennes et concitoyens face à des velléité d’appropriation de nos Biens Communs par une holding privée.
Merci encore à toutes celles et ceux qui se sont battus pour préserver l’eau potable de plus de 120’000 personnes! Particulièrement au collectif » Non aux forages dans le Val-de-Travers ». Ce film est un témoignage de leur combat et j’espère qu’il pourra servir à d’autres dans le même cas.
Merci aux complices techniciens qui se sont engagés dans ce projet et y ont cru dès le départ et jusqu’au bout! Théo Viroton, Ludovic Morin, Tijany Bacci et Mathieu Burri.
Merci également à la BCN et au Cinéma le Colisée de Couvet pour leur soutien.
Je vous donne donc rendez-vous le samedi 25 janvier et le lundi 27 janvier à Soleure….
Très fière de pouvoir vous faire découvrir en version encore in progress, mon dernier court métrage documentaire « L’allié » au festival Les Créatives de Genève!
Lors de la grève des femmes du 14 juin dernier, l’appel à la grève expliquait que toutes les femmes était les bienvenue à participer, excluant sciemment les hommes sis-genre* .
Comme cela ne fait par partie de ma vision du féminisme, j’ai donc décidé de suivre, en cette journée très particulière, un féministe. Car, pour moi le féminisme n’est pas une question de genre, mais une question d’égalité, de respect, de fin de patriarcat… et, si évidemment les femmes en sont les première victimes, je ne comprends pas au nom de quoi les hommes partageant ces valeurs ne seraient pas les bienvenus dans cette bataille essentielle.
Mathias Reynard a donc joué le jeu du matin au soir de cette journée ô combien importante pour l’avancée des égalités entre femmes et hommes dans notre pays, plus qu’en retard sur la question. Merci à lui et à toutes celles ( et ceux) croisés devant mon objectif ce jour-là.
Merci au festival Les Créatives de lui offrir un si joli et si cohérent écrin pour son premier public test…
Rendez-vous à Genève le 19 novembre!
* qui se ressentent tel que le sexe qui leur a été défini à la naissance
Hier soir avait lieu le vernissage de la nouvelle exposition temporaire du Centre Dürrenmatt de Neuchâtel, » Le grand Festin ».
Approchée par la commissaire de l’exposition, Duc-Hanh Luong, il y a quelques mois, sous l’impulsion du scénographe Xavier Hool, pour créer une adaptation originale cinématographique d’un texte de Dürrenmatt. J’ai donc embarqué dans cette délirante aventure pleine d’humour et de folie un équipage de Regardiens plus créatifs que jamais!
Le monologue de Bockelson dans » Les Fous de Dieu », a donc pris vie et délire sous les traits de l’excellent Raphaël Tschudi et grâce aux tatents de Théo Viroton, Xavier Hool et la complicité de Denis Juvet et est à découvrir jusqu’au 22 mars 2020 au Centre Dürrenmatt.
Un immense merci au Centre Dürrenmatt, à sa directrice Madeleine Betschart , sa commissaire d’exposition Duc-Hanh Luong et tous leurs collaboratrices et collaborateurs pour leur confiance et leur enthousiasme sur ce beau projet! ( promis je vous mets en ligne un extrait au plus vite!)
La semaine dernière, suite à l’invitation de la journaliste Pauline Vrolixs, j’ai eu la chance de rencontrer pour la toute première fois un inconnu, sur les ondes de la radio suisse romande. Le suspens de l’identité de l’autre personne-mystère de l’émission ayant été bien gardé jusqu’à la dernière seconde, c’est prise au jeu et pleine d’impatience presque enfantine que j’ai rejoint les studios de la Sallaz sous une pluie diluvienne.
Après un café pour se réchauffer, et toujours aucune idée de mon futur interlocuteur, soudain, c’est l’heure d’entrer dans le studio. Enfin, le mystère est levé! C’est un homme de la quarantaine qui s’appelle Jonas. Mais pas le temps d’en savoir plus! La journaliste prend une photo du duo et on se retrouve à l’antenne. Enfin, les présentations ont lieu: Jonas, rappeur créatif quadragénaire multitool se trouve de l’autre côté du micro et nous avons 1h pour faire connaissance. C’est un exercice ludique, humain et drôle, qui, en l’occurence, nous emmène assez vite sur les mêmes longueur d’ondes! Ca va très vite, tout y passe, on rebondit d’une thème à l’autre sans même s’en rendre compte: Afrique, Crees, baleines, forages, égalité femme-homme, migration, -échardes! – tout y passe! dans une de ces logiques improbables de conversation entre amis… Une belle rencontre, comme on en fait parfois dans la vie, en se disant, au moment des Au revoir que ça faisait longtemps qu’on aurait dû se rencontrer… Merci Pauline, Merci Jonas! Et j’espère à bientôt!
Je vous laisse découvrir cette découverte mutuelle, guidée par la clairvoyante et pétillante Pauline Vrolixs sur les ondes de La Première…
Photo: Pauline Vrolixs
Ce fût une très belle soirée, dans le lieu-même où tout à commencé! Une première projection qui se voulait presque familiale, pour boucler la boucle, dans un lieu éloigné des grands centres, mais ô combien symbolique! Car il est rare d’avoir un tel effet miroir en regardant sur l’écran la salle-même où l’on est assis 5 ans après les faits!
Nous avons donc accueilli principalement des Valloniers curieux, des membres du collectif » Non aux forages du Val-de-Travers » ou des politiciens intéressés à revivre ou découvrir cette page de notre histoire collective décisive. Mais, il y eu aussi la surprise de personnes croisées devant l’objectif juste quelques minutes, qui sont venues parfois même depuis la France voisine pour participer à l’événement! Ou de quelques aficionados n’ayant pas peur de faire du rail ou de la route pour partager ce beau moment.
En tout, plus d’une soixantaine de personnes nous ont donc rejoint pour se remémorer la bataille, partager leurs souvenirs ou découvrir avec étonnement les bras-de-fer qui eurent lieu pour sauvegarder notre eau potable.
Une discussion avec Virginia Catin, Fabien Fivaz, Serge Santiago et moi-même, a permis de faire le bilan et de prendre conscience des progrès réalisés dans la société en 5 ans. Par exemple, le principe de réchauffement climatique qui était une notion très vague pour le commun des mortels et insuffisamment porteuse pour être un argument de poids contre la recherche d’hydrocarbures auprès de nos politiciens il y a 5 ans, serait aujourd’hui un argument phare! Et le sentiment partagé d’avoir réussi quelque chose d’essentiel grâce à la pugnacité de toutes et tous , qui rentre en totale résonance en cette fin 2019 avec tous les autres échos de mobilisation citoyennes à travers le monde. Ce qui s’est passé chez nous il y a cinq ans, se passe partout ailleurs…. malheureusement pas toujours avec une fin heureuse. Partager ce film au plus grand nombre est une manière de donner des clés pour tous ces autres qui combattent de la même manière, en leur disant: ne lâchez rien, mobilisez-vous, et peut-être, comme nous, vous réussirez à éviter le pire…
Merci à Bertrand Chollet et son équipe du Colisée de Couvet, ainsi qu’aux Verts d’avoir permis cette enrichissante soirée… vivement la prochaine!
Nous avons le plaisir de vous annoncer l’avant-première du documentaire
Le Prix du Gaz-une résistance citoyenne,
jeudi 3 octobre à 20h au cinéma le Colisée de Couvet.
Projection suivie d’une discussion
avec des membres du collectif « Non aux forages dans le Val de Travers »,
Fabien Fivaz, député Vert
et la réalisatrice du film, Orane Burri.
Un lieu symbolique pour boucler la boucle, étant donnée que la genèse de cette résistance citoyenne est née dans ce cinéma il y a maintenant plus de 6 ans! Un travail de ténacité et de longue haleine qui a porté ses fruits autant pour la résistance que pour le travail de réalisation de ce documentaire témoin et qui est aujourd’hui à découvrir en salle. L’occasion de comprendre comment une poignée de citoyens et de citoyennes à quelques km de chez nous, se sont battus contre un projet de forage de gaz qui mettait en péril l’eau potable de plus de 120’000 personnes!
Pour vous faire patienter d’ici-là et pour vous donner un aperçu de la chose, voici le trailer…
Ca tournait cette semaine chez les Regardiens!
Ca tournait au XVIème siècle, avec humour noir et critique de la fièvre religieuse qui pouvait alors s’emparer des âmes perdues dans les bouleversements du monde qui entrait dans les temps modernes… Une adaptation jouissive d’une pièce à scandale d’un certain (grand) Monsieur D. qui n’a rien perdu de son actualité ni de sa verve acerbe et délicieusement cinglée… Interprété par l’excellent Raphaël Tschudi et adapté corps et âme par Les Regardiens ( Orane Burri à la réalisation et à la caméra, Théo Viroton au son, et Xavier Hooll à la déco), le résultat sera à découvrir dans quelques mois à Neuchâtel…