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mars 14, 2016 - No Comments!

Projection de Nettoyeurs de Guerre à l’ABC

Hier soir avait lieu à la Chaux-de-Fonds la Première neuchâteloise de Nettoyeurs de Guerre.

Elle a eu lieu à l’ABC et pour cette raison cette soirée fût deux fois spéciale.

Premièrement, parce que cette salle est déjà pleine d’histoire… C’est là que j’y ai rencontré la productrice du film, Florence Adam, pour la première fois, c’est là également que pour la première fois NON a été projeté en public, qu’Armes Fatales a été projeté sur grand écran, et que j’ai également découvert nombre de films magnifiques, grâce à une programmation indépendante, ciselée et pertinente. De plus, et c’est suffisamment improbable pour être retenu: c’est la seule salle au monde qui a projeté 4 de mes films! Une salle à laquelle je suis particulièrement attachée donc, et qui porte en elle tous ces différents moments de bonheur auxquels la soirée d’hier n’a pas fait exception.

Et pour cause! ( et c’est la seconde raison de la spécificité de cette soirée) La salle d’hier soir était presque comble, remplie d’inconnus, mais aussi et surtout de connaissances et d’amis, dont certains entendaient parler du film depuis des années. Un public particulier donc, car c’est toujours un moment intense, lorsque l’on présente à un public proche, la finalité de son travail. On attend avec impatience leur avis, eux qui peuvent parfois même comparer avec les films précédents, analyser en connaissance de cause, critiquer en détail… On est touché qu’ils soient là, présents. Fidèles au poste pour certains. On a peur de décevoir… la pression est grande. A tel point que la photo de la salle qu’on a volée en présentant le film avant la projection est complètement floue…

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C’est pas grave, c’est l’intention qui compte (mais heureusement, y a une pote au premier rang qui a décidé d’immortaliser la chose et qui tremble un peu moins ( Merci Margot!).

La lumière s’éteint et le joli film surprise offert par la production ouvre les feux.  « La petite pouce », réalisé par Chaïtane Conversat et co-produit par les productions JMH. Un court métrage d’animation réalisé  en sable… un travail de titan pour 9 minutes de pure poésie. Puis, c’est à Nettoyeurs de Guerre…

La projection se passe, les gens applaudissent, la lumière se rallume. Une bonne partie de l’équipe a fait le déplacement, et ça fait plaisir de les avoir à ses côtés pour partager le moment d’échange, si précieux, avec les retours public. Plus d’une heure de discussion! On a de la peine à s’arrêter, on sait que c’est peut-être une des dernières occasions de partager tout ça avec la production, les techniciens, les intervenants, le public…

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Et puis après, tout va trop vite. On est heureux de partager cette soirée avec tous ceux qui sont là. On aimerait prendre le temps de parler avec chacun, de récolter chaque remarques, de noter chaque impression. Mais il est tard, et on ne peut pas faire attendre tout le monde. Alors on papillonne comme on peut entre les différents groupes, entre les différents débats. On picore quelques bribes de conversations sans avoir le temps de s’y plonger… et soudain il est l’heure de partir… Déjà…

Alors s’installe ce sentiment étrange de nostalgie et d’occasion manquée, mêlé de bilan trop confus, d’excitation et de joie que bien des nouveaux mariés ont dû connaître une fois les invités partis.  Les heures passent, avec quand même quelque part au fond de soi une sensation d’inachevé bizarre…

Et au milieu de la nuit, entre deux sommeils, la révélation!!

« Damned! J’ai oublié de leur dire que le film passe le

4 avril prochain dans le doc du Lundi sur RTS2… « 

janvier 30, 2016 - No Comments!

Nettoyeurs de Guerre à Soleure

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La semaine dernière, Nettoyeurs de Guerre était présenté aux 51èmes journées de Soleure. Une première devant le public du festival, principalement germanophone, mais aussi francophone, toujours cinéphile et parfois bien sûr, professionnel… Une première particulière donc, qu’on attend, impatiente, pour entendre les premiers retours de la branche, les premières critiques des spectateurs avertis, rôdés, festivaliers… La réaction de cette salle est donc toujours écoutée avec une attention très particulière. Elle se doit donc d’être pleine et expressive pour ne pas plonger l’auteure du film dans un vague à l’âme de doutes et de remises en questions plus ou moins long en fonction de sa disposition à prendre du recul…

Mais ce samedi-là -catastrophe!- Il faisait un temps magnifique!  Et pour couronner le tout, la neige si attendue depuis des mois, était finalement richement tombée sur les cimes la semaine précédente ! Le public avait donc de réels arguments pour ne pas venir s’enfermer dans les salles obscures. De plus, le film étant uniquement en Français, les gens croisés dans la rue tous germanophones ou presque et la programmation parallèle dans les autres salles des plus intéressantes, j’étais donc déjà entrain de me faire une raison, lorsque j’ai rejoint le Palace à l’heure de la projection.

Et là, heureuse surprise, la salle était aux trois quarts pleine… sans compter le balcon, qui affichait presque complet! La quasi totalité de l’équipe du film ayant fait le déplacement pour l’occasion, j’étais plus que soulagée de voir qu’ils auraient une belle salle pour leur première sur grand écran. Et quelle salle! Attentive à la moindre touche d’humour  et qui ne se prive pas pour l’exprimer! Une salle qui rit… souvent… Un cadeau magnifique! Et rare, vu les sujets abordés dans mes films précédents. Une expérience touchante, qui m’a donné envie de réitérer la chose…

Puis, comme souvent en festival, la discussion post film n’a pas pu s’étirer bien longtemps. Mais, ce fût tout de même l’occasion de faire monter sur scène la plupart des membres de l’équipe du film, grâce auxquels ce projet à pu devenir ce qu’il est aujourd’hui et de les remercier publiquement pour leur engagement et leur professionnalisme. Un beau moment de festival. Merci!

( et merci à Théo, Delphine et Anette pour les photos…)

mai 25, 2015 - No Comments!

Marche contre MONSANTO 23 mai 2015

mars 22, 2014 - No Comments!

Jurée au festival Imagésanté

Passer de l’autre côté du miroir. Et, passer des journées à visionner des films puis à devoir élir, choisir celui qui deviendra un film ambassadeur… celui auquel on donnera un prix. Vaste responçabilité. Rassurant aussi parfois en tant que réalisateur de voir qu’il ne s’agit pas uniquement de juger de la qualité intrinsèque d’un film, mais d’un film dans la globalité d’un festival avec ses exigences propres, ses thématiques, ses pertinences, ses autres prix…

On s’en doutait un peu, mais le vivre est une toute autre affaire. Des plus intéressantes et des plus humaines.

Particulièrement pour ce festival des images de la Santé qui mélange professionnels du cinéma et du monde médical et social… un joli mélange qui permet de relativiser,  mais qui est aussi parfois plus complexe à mettre d’accord. Car les préocupations des uns ne sont pas les priorités des autres. Un réalisateur aura tendance à voir la façon dont on raconte l’histoire, ses qualités plastiques, son originalité… Un médecin y verra l’intérêt médical, le cas clinique, la synthèses de théories qui font débat… et trouver un film qui allie le tout n’est pas toujours facile.

Notre Jury, lui, a eu de la chance, en ayant parmi ses présélections, un film qui non seulemement était un vrai film de Cinéma documentaire réussi et un témoignage médicalement intéressant de la difficulté à vivre avec une personne sombrant dans l’Alzheimer, mais avait ce plus indéniable aux grands films, une universalité au-delà des questionnements de son sujet même. Avec une pudeur et une distance juste, le réalisateur nous amène, grâce à son expérience propre, à un questionnement humain universel: Que restera-t-il de nous? Et directement :Qui somme-nous face à nos origines? Qui sont réellement les gens qui nous entourrent? Quel est le prix de la liberté, de la famille, de l’amour, de la vie?

Vergiss mein nicht, de David Sieveking est un très beau film. Qui a sans surprise également reçu le Grand Prix du festival.

Un film qui a reçu beaucoup d’autres Prix dans des grands festival internationaux…

Une vraie question pour le jury: ce film avait-il besoin de nous pour être mieux diffusé? La réponse est évidemment non. Mais il faisait partie de ces films qui n’arrivent qu’une fois: une situation arrive à la bonne personne, au bon moment et elle sait comment la rendre à l’écran pour en faire un bon film. C’est la concordance des trois qui en fait un film unique… et qui touche, quelque part, à la grâce. C’est hors compétition. Et qu’importe les soucis stratégiques, c’était une évidence.

https://www.facebook.com/pages/Festival-ImagéSanté-Festival-International-du-Film-de-Santé/263542162919?fref=ts

mars 02, 2009 - No Comments!

TABOU sélectionné à Visions du Réel

Un coup de téléphone m’annonce que TABOU vient d’être sélectionné pour le festival VISION DU REEL de Nyon, dans la catégorie Helvétiques. Une jolie nouvelle qui permettra à 4 ans de labeur de trouver un public plus large que celui de la télévision. Espérons que ce ne soit que le début d’une nouvelle vie pour ce film si particulier! Je vous donne donc rendez-vous à Nyon du 23 au 29 avril 2009!